«Zéro phyto» de nouveaux lieux concernés dès 2022
Avec la loi du 6 février 2014 interdisant l’usage de pesticides dans les espaces verts publics à partir de 2020, la marche vers le «zéro phyto», enclenchée
notamment par le Grenelle de l’Environnement, dispose désormais d’un calendrier et d’un cadre législatif. Au-delà des seuls parcs et jardins, c’est un pan entier de l’aménagement urbain qui est concerné par ce virage (voirie, bâtiments, espace public,
cimetière…). Avec bien sûr, à la clé, un impact non négligeable sur l’eau et les milieux naturels.
Les collectivités locales ont pour beaucoup déjà mis en œuvre des plans de gestion différenciée des espaces verts. Certaines ont déjà aboli totalement l’usage des pesticides, d’autres se sont donné les moyens pour y parvenir dans les prochaines années. Et ce n’est pas une mince affaire, tant cela bouscule les habitudes
des administrés, pas forcément enchantés de prime abord de voir réapparaitre la végétation «sauvage» dans les rues, et des agents, qui pour la plupart ne sont pas formés aux méthodes d’entretien alternatives.
Dans certains sites, comme les cimetières, le changement est encore plus difficile à faire accepter.